Rencontre : Andrès, enthousiaste couchsurfer costaricain

Le Costa Rica, ça pèse lourd dans le budget d’un tour du monde, surtout en sac à dos. Pour ne pas devoir rogner sur les activités, nous avons choisi de chercher un local prêt à nous loger lors de notre arrivée à San José. Le site couchsurfing.com  permet de mettre en relation les voyageurs qui souhaitent vivre au rythme local et dépenser moins, et les locaux désireux de partager leur culture et leur toit. Via ce site, nous avons fait la connaissance d’Andrès, 30 ans, chef d’entreprise et grand bavard amoureux de son pays.

Nous avions prévu de passer une nuit chez lui à San José mais c’était sans compter sur sa générosité. Après une soirée à parler de tout (surtout de foot, Coupe du Monde oblige) et de rien, et à essayer de suivre son espagnol version mitraillette, il nous invite à le suivre chez ses parents au sud de Tamarindo, une ville balnéaire de la côte pacifique. 

Comme Maman devait nous rejoindre quelques jours plus tard à San José et qu’entre temps, nous n’avions pas de plans précis, nous avons accepté la proposition immédiatement. Le lendemain matin, nous avons donc pris le bus avec Andrès et sa copine Shirley, direction Tamarindo. Pendant 4 jours, nous avons vécu la vraie vie costaricaine. Les petites maisons sans étage ont un confort rudimentaire (la douche se prend froide) mais sont toutes dotées d’une voire deux télévisions. La télé est allumée toute la journée de 5h30 du matin à 22h30 le soir, le son à fond. Autant vous dire que sans boules quiès, il vaut mieux apprendre à s’endormir en même temps qu’eux. 

Côté gastronomie, on nous avait dit qu’on mangeait mal au Costa Rica. Nous n’avons pas été déçus par ces 4 jours avec Andrès. Nous avons mangé du riz aux haricots rouges à tous les repas avec de l’avocat au petit déjeuner et du poulet au dîner. Et les jours fastes, nous avons eu le droit en plus à des pâtes au beurre. Bref, après 4 jours de 100% féculents, nous avons couru au marché pour faire le plein de fruits et légumes. 

Mais le régime alimentaire n’est qu’un infime inconvénient quand on loge chez l’habitant. Nous avons surtout bénéficié de l’incroyable générosité d’Andrès et de sa famille. Si nous n’avions pas insisté, nous n’aurions rien payé. Andrès, en grand amoureux de son pays, s’est improvisé guide. Il nous a fait découvrir quelques unes des plus belles plages de la côte pacifique. Du sable blanc, une mer chaude, des grosses vagues pour jouer dans les rouleaux. On a adoré ! Il nous a fait découvrir les bières costaricaines, aussi, histoire de directement nous mettre dans le bain, et a appris à son neveu, sous nos yeux, comment faire la roue… Son caleçon de bain n’aura d’ailleurs pas survécu à sa souplesse légendaire !

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Vous l’avez compris, on a passé un séjour extra chez Andrès. On a beaucoup ri, un peu (trop) bu, et beaucoup appris sur le mode de vie des Costaricains, loin des stations balnéaires et des parcs nationaux qui nous attendent. Nous sommes toujours en contact avec Andrès. C’est un grand voyageur et il projette de bientôt visiter la France. Ce sera l’occasion pour nous de lui faire découvrir le coin de France dans lequel nous nous installerons. Nous n’avons plus qu’à nous décider. 

5 réflexions sur “Rencontre : Andrès, enthousiaste couchsurfer costaricain

  1. Et hop ! dit :

    Géniale cette expérience ! C’est fou la générosité des gens en Amérique latine ! Moins on a de sous, plus on partage… belle leçon 😉 continuez à profiter !
    PS: asnières c’est super aussi ! 😘😘😘

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